Grotte de Pâques (Camille Audibert)
Voilà le monde souterrain dans toute sa « splendeur boueuse » ! Cette grotte nous a montré la réelle utilité des gours. Ces formes creusées par l’eau la retient prisonnière. Le temps va œuvrer. Ainsi de belles formes de calcites ornent le bord, parfois lui-même en est pourvu. Certains plus profonds que d’autres vont donner du fil à retordre.
Pour échapper à l’eau, nous nous transformons en ver-de-terre en rampant ou en petit singe en s’accrochant aux colonnettes, failles, protubérances. C’est en se dandinant avec une combinaison de spéléologie souple et surtout étanche, en se hissant, se tirant, se guindant que nous parcourrons…enfin 200M ! Quand on recouvre la position bipède (c’est rare) la tête tourne et l’équilibre est quasi nul, agrémentée d’obscurité, l’oreille interne est totalement perdue. Heureusement, la circulation sanguine retrouve vite son chemin habituel et c’est reparti ! On découvre la salle de Minuit complètement submergée. La galerie de l’oiseau est inaccessible ! Didou et Arthur, spéléonautes, sont subjugués par cette galerie formant un siphon. Ce niveau et ce bruit d’eau sont impressionnants. Cette eau dégringole jusqu’à la Foux où son écho résonne sur la falaise du dessus.
Et ben…notre président ne serait-il pas un homme à femme ? Mais ça…c’était avant.
Avec la glaise plein le visage, on a moins de succès tout de suite…
Didou est « d’apparence » plus propre 😉 .
Merci à Myriam (yogi), Arthur et sa copine, Léa (jeunes aventuriers), Didou (spéléonaute), Tonio (président du Club Garagalh), Pierre Aimon (caméraman) et Camille (auteur de cet humble article) d’avoir fait de cette journée, veille de Saint Valentin (juste pour dire), un cadeau que je n’oublierai pas de sitôt. Merci.
Une part de cake schtroumf ?