04 Mars 2018
Ballade sportive à la Grotte des Caranques. L’occasion de montrer aux jeunes du club un bel endroit , de trouver la résurgence . Le tout avec de beaux reste de neige , magnifique journée …
Participants Garagalh : Clea , Fiorella , Laureline , Alexei , Alain C. et Didier , Nathalie (SCCannes).
ci dessous une petite vidéo et quelques photos:
Dimanche 08 Mars 2015
Participants : Handicap Aventure – Garagalh – Speleo Magnan – S.C. Vallauris – Camille – Corinne
TPST : 3h00
Dimanche c’était la sortie spéléologie de Camille et Corine aux ” Caranques ” avec le soutien d’Handicap Aventure.
Un accès pas évident pour le commun des mortels , une pente abrupte , un pierrier instable , mais qui n’aura pas barré la route de Camille et Corinne qui ont un mental hors norme , bravo les Filles , vous l’avez fait !!!
La récompense pour tout le monde fut au bout , quelle Magnifique Cavité ! des volumes gigantesques , des concrétions a perte de vue , un balisage a même été mis en place pour préserver les merveilles de cette cavité , on a du tous en rêver cette cette nuit … tout comme de cette pierre qui s’est mis a devaller la pente heureusement sans faire de dégâts …
Une bien belle Journée …
Galerie de photo sur la Page Facebook de Handicap Aventure : ICI
Franck
Photos de Tonio :
8 mars 2015
Un nouveau défi pour Camille, Corinne et Manon
Ma méconnaissance de la spéléo est telle que j’avais infligé à cette belle baume le nom de grotte des Carottes.
Éclats de rire de Camille à l’évocation de ce nom, quelques doutes m’ayant habitée.
7 H du matin MANON ma fille de passage à Nice pour quelques jours et moi attendons au pied de l’immeuble CHRISTIAN le grand Manitou
8 H 15 : Arrivée au pied de la montée, nous les filles, commençons à nous inquiéter devant ce qui nous attend, pendant que l’équipe d’encadrement arrive progressivement ; lorsque celle-ci est complète , nous nous lançons à l’attaque de la montée ; celle -ci devient rapidement raide , voire très raide avec passages d’éboulis .
Cette grotte ne se donne pas facilement, la montée représente déjà un gros effort
Par un heureux hasard le jour où la grotte des Caranques était programmée, il pleuvait. En définitive, ma première expérience en spéléo depuis que j’ai des difficultés à me déplacer reste la grotte de Mons
Mais revenons à notre grotte des Caranques ; la montée très raide est une rude épreuve, les passages d’éboulis fréquents, il faut rester vigilant pour ne pas faire partir de pierres.
Arrivée enfin à l’entrée de la grotte : repos, restauration rapide en attendant les retardataires.
L’entrée est étroite, très étroite , notre descente aux enfers débute par une échelle métallique posée sur un bloc , puis par un éboulis étroit sur quelques mètres auquel succède un passage à plat , en rampant avec les bras avec retournement obligatoire à mi- parcours ,le tout ajouté d’une humidité très rafraîchissante due à l’eau dans laquelle nous pataugeons..
Ma fille Manon me jette un regard noir, mais suit sans piper mot et passe sans problème, enfin c’est le tour à Camille qui rit aux éclats, car un certain “DIDOU “l’accompagne et la surveille de près, ces messieurs ne manquent pas d’humour !
Nous arrivons progressivement à nous remettre en version bipède et nous découvrons une salle immense, où scintillent sous nos lampes toutes les formes possibles de concrétions dues au travail de l’eau et au dépôt de calcite, ce travail ayant débuté il y a des millions d’années
Descente en rappel au milieu de ces merveilles pour arriver au bas de cette salle enchantée : draperies, stalactites, stalagmites , piliers, perles d’eau dans les gours où une eau d’une extrême limpidité cours .
Mais mon coup de cœur va vers des concrétions extrêmement fines, graciles et fragiles, appelées fistuleuses qui descendent du plafond et dans lesquelles on visualise parfaitement le travail de l’eau grâce à leur transparence ; certaines sont longues ;d’autres se bouchent subissant l’équivalent d’une thrombose de la voie principale et mais le travail de l’eau riche en calcite créent des dérivations qui peuvent partir jusqu’à 90 degrés; je trouve ce travail de la nature absolument extraordinaire.
Certains ont le privilège de ramper jusqu’à une deuxième salle où se trouve un lac souterrain, d’une extrême pureté..
Par la suite, nous revenons sur nos pas passant de la station debout au 4 pattes , puis au ramper , la fatigue étant plus présente, le dernier passage est plus difficile à passer, pour moi en tout cas, j’ai cru à un moment que je ne pourrai m’en extraire, mais en apercevant l’échelle qui signait la fin des difficultés et la sortie, j’ai pu , centimètre par centimètre, l’atteindre .Puis à nouveau la descente, dans les éboulis toujours aussi raides…la fin d’une très belle journée bien remplie.
Je tiens ici à remercier tous les spéléos qui nous ont accompagnés et encadrés, dont la gentillesse et la simplicité m’ont émue ainsi que leur solidarité et leur esprit d’équipe.
Corinne CRISTOL , le 15 mai 2015