AVEN des CHARDONS BLEUS, 27.11.2022
TPST : 07h15
Participants : Philippe et Thibaud
Rendez-vous à 09h30 à la boulangerie de Caussols. C’est le marché de Noël (et oui, déjà!). On chope les piqueniques, et direction notre parking. Café, matos, et hop on file vers notre trou plus au GPS qu’a la description. On n’avait pas de boussole pour faire des azimuts à travers les dolines. Il est 11h00 quand on rentre dans le trou. Je commence l’équipement. 2 petits ressauts nous emmène dans une “salle chaotique”. Nous tergiversons quelques temps pour se mettre d’accord avec la fiche d’équipement et ne pas s’embarquer dans la mauvaise direction. Il faut prendre une diaclase mais pas la petite diaclase. De toute façon, c’est juste une énorme diaclase ce trou. Je part en déballant ma C100. Philippe me suit avec 2 kits aux fesses et, à partir de là, on ne quitteras plus la corde jusqu’à un peu avant la fin. C’est un trou “efficace” : que de la corde, pas de progression, pas de grand volume et un équipement pas facile à lire pour les néophytes de l’équipement que nous sommes. C’est parfait pour apprendre : on se creuse la tête, on essais de suivre la fiche, on rate des spits, on perd le file, on se retrouve, on évite les chardons, on hésite et au final on s’en sort tant bien que mal. On s’entraide, on rebricole ce que fait l’autre pour rendre une belle copie, on a la pression. C’est une des cavités préféré de Michel. Il faut faire honneur. N’hésitez pas l’appeler pour avoir son ressentit. Ça donne vraiment envie. Le problème c’est que quand on s’amuse, le temps passe vite (ou alors on est juste très lent) et il commence à se faire tard. Nous arrivons au dernier puits juste avant le fond, Philippe, qui a repris l’équipement, part sur sa main courante, un passage étroit et une tête de puits, ” la fiche dit 2 spits, tu les vois ? “, “Alors j’en ai un là mais l’autre je ne vois pas”. On s’escrime à deux dans l’étroiture à la recherche du spit mystère mais pas moyen de mettre la main (ou déjà l’œil) dessus. On ne voit pas non plus d’AN digne de se nom pouvant faire office d’ancrage. Bref, il est presque 16h. Il est temps de remonter. Tant pis pour le fond. Ça ira pour aujourd’hui. On grignote un petit bout rapidos à côte d’une chauve-souris (désolé pour la bruit miss, on ne t’avais pas vu) et on commence notre remontée. Philippe déséquipe les 2 derniers puits qu’il avait équipé. Je prend la suite sur la C100 et la C25 d’entrée, et nous sortons un peu après 18h. On en aura mis du temps ! Mais bon, l’essentiel est d’être sortie avant le déclenchement secours et sans bobo, donc mission accomplie ! L’objectif est remplit. Nous cherchions tout les deux à nous frotter à l’équipement, à brasser de la corde, prendre en expérience et en confiance dans nos jeunes carrières de spéléo, c’est réussis ! Hâte d’en faire d’autre !
CR Thibaud De Nadailac