Aven Nrelhac, 28 janvier 2023
Participants : Emilie, BGC, Michel.
TPST : 08h00.
En ce samedi aux températures frigorifères (-3°C), Michel, BGC et moi partons explorer la neva Nrelhhac, située à proximité de l’observatoire de Caussols.
10h00. Tandis que le soleil fait la grasse mat’ derrière les nuages, les deux grisonnants se vantent d’avoir fugué de l’EPAHD et cavalent à travers le plateau, chargés comme des mulets.
Au loin, je traîne la patte, portant un kit vide, mon matériel et un petit sac contenant mon goûter, je crache quelques bouts de poumons goudronnés sur le chemin.
Après 30 minutes de balade via un itinéraire bis du cru de Michel, nous arrivons devant une entrée, toute petite, recouverte d’une palette.
Nous entamons la descente qui consiste en une enfilade de petits puits et ressauts jusqu’à arriver au bord du P60 portant le doux sobriquet de « puteus incognito ». Je n’ai pu saisir le véritable sens de ce nom qu’après être restée bloquée à un de ses fractios, où quelques noms de chauve-souris ont dû s’échapper malgré moi.
Ensuite, nous descendons un P16 pour nous retrouver dans le collecteur des moustiques.
C’est grand, et boueux. Au milieu de la salle, une trémie où nous nous faufilons. Elle est assez facile. La boue qui recouvre les rochers en adouci les angles et facilitent la progression. Nous progressons quelques mètres en direction du réseau cacanaum, enjambons l’imposant puits à gore, puis nous voilà devant une bifurcation. A droite, une marmite pleine d’eau suivi d’un ressaut où pendouille une corde…. ouais… ça doit pas être là. A gauche, un méandre inondé mais où l’eau semble moins profonde. Et Michel ben…. il sait plus…. Hop ! nous voilà engagés dans l’itinéraire bis, un méandre tantôt boueux, tantôt rempli d’eau, aux parois ciselées, c’est beau.
C’est beau, mais ce n’est pas là. Il faudrait plonger pour continuer l’explo. Demi-tour, puis pause déjeuner vers 15h. Il est déjà tard.
Finalement, Puteus incognito se montre plus docile à monter.
Nous sortons vers 18h, le jour a déjà bien décliné et nous entamons la marche de retour dans la pénombre. Deux de nos lampes n’ont pas aimé le changement subit de température. La balade et moins sympa au retour. Ça caille, ça grimpe et il fait nuit. Nous mettons presque 45 minutes à retrouver le parking.
Bien qu’il y ait un peu de marche d’approche, cette cavité vaut le coup d’œil. J’ai hâte d’y retourner visiter et d’aller patauger dans la marmite.